Publication du livre de Silvia Cavicchioli, I cimeli della patria (2022)

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Présentation sur le site de l’éditeur (français)

Le livre reconstruit les principaux contextes dans lesquels, au cours du XIXe siècle, se sont formés les noyaux de souvenirs de la patrie, qui ont ensuite été intégrés aux collections civiques et aux musées du Risorgimento qui ont vu le jour entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle pour raconter aux Italiens le processus d’unification de la nation. La conspiration, la détention politique et ses dénouements dramatiques, la guerre royale et populaire, les circulations de patriotes et de combattants ont généré un grand nombre de reliques et ont préparé le terrain à des reproductions amplement diffusées. Armes, trophées, drapeaux, mouchoirs, mèches de cheveux ont été collectés et conservés par les membres des familles, les compagnons d’armes et les prisonniers, les médecins et les confesseurs, les geôliers et les collectionneurs. En 1884, le Musée du Risorgimento de Turin – un événement précurseur de la muséographie historique italienne marqué par la tentative de pacifier la mémoire du Risorgimento – a reçu des milliers d’objets qui, déjà dans les maisons privées et dans les sièges des sociétés d’anciens combattants, avaient célébré la mémoire des martyrs, revendiqué la contribution de la lutte démocratique, commémoré les morts des batailles patriotiques, contribuant à définir la centralité de la notion de sacrifice dans la construction de la nation contemporaine.

 

Presentazione sul sito web della casa editrice (italiano)

Il volume ricostruisce i principali contesti nei quali, nel corso del XIX secolo, si formarono i nuclei di memorie patrie poi confluiti nelle raccolte civiche e nei musei del Risorgimento sorti tra la fine dell’Ottocento e i primi anni del Novecento per raccontare agli italiani il processo di unificazione della nazione risorta. L’ambito cospirativo, la detenzione politica e i suoi drammatici esiti, la guerra regia e di popolo, le traslazioni di patrioti e combattenti generarono un gran numero di cimeli e posero insieme le condizioni per la loro facile contraffazione. Armi, trofei, bandiere, fazzoletti, ciocche di capelli furono raccolti e conservati da familiari, compagni d’arme e di prigionia, medici e confessori, carcerieri e collezionisti. Nel Tempio del Risorgimento di Torino del 1884 – evento precursore della museografia storica italiana segnato dal tentativo di pacificazione della memoria risorgimentale – giunsero migliaia di oggetti che già nelle dimore private e nelle sedi delle società dei reduci avevano precocemente celebrato il ricordo dei martiri, rivendicato l’apporto della lotta democratica, commemorato i caduti delle patrie battaglie, contribuendo a definire la centralità della nozione di sacrificio nella costruzione della nazione contemporanea.

Le livre de Silvia Cavicchioli a été chroniqué dans le journal La Stampa du 6 février 2023 – compte rendu disponible ci-après: La Stampa Cultura – Nazionale 06-02-2023

 

 

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