Congreso/Colloque- Construire, rénover et détruire les monuments

Los 15 y 16 de febrero se celebrará en la Casa de Velázquez el congreso titulado Construire, rénover et détruire les monuments. Identités nationales et processus transnationaux, bajo la coordinación de Javier Moreno Luzón y David Marcilhacy. Las distintas comunicaciones pondrán en débate la monumentalidad como forma memorial y como práctica de celebración de los caídos, temas que se acercan a la línea de investigación de AMAPOL. Se destacan las ponencias de Xosé M. Núñez Seixas sobre el porvenir de los monumentos a los héroes del Ejército Rojo tras el final de la guerra fría, de Stéphane Michonneau y Miguel Ángel del Arco Blanco sobre la monumentalidad política en España en la segunda mitad del siglo XX, de Alfonso Iglesias Amorín sobre la mitificación de los caídos de las guerras coloniales, y la intervención final sobre las reinhumaciones de líderes históricos en España y Chile.

Una presentación del congreso en francés y español puede leerse aquí abajo. El programa y el cartel del congreso pueden descargarse en la página web de la Casa de Velázquez.

Les 15 et 16 février aura lieu à la Casa de Velázquez le colloque intitulé Construire, rénover et détruire les monuments. Identités nationales et processus transnationaux, coorganisé par Javier Moreno Luzón et David Marcilhacy. Les différentes interventions mettront en débat la monumentalité comme forme mémorielle et comme pratique de célébration des morts au combat, sujets qui rejoignent la ligne de recherche d’AMAPOL. On retient, en relation avec cette dernière, les communications de Xosé M. Núñez Seixas sur le devenir des monuments en l’honneur des héros de l’Armée Rouge après la fin de la Guerre froide, de Stéphane Michonneau et de Miguel Ángel del Arco Blanco sur la monumentalité politique en Espagne dans la deuxième moitié du XXe siècle, d’Alfonso Iglesias Amorín sur la mythification des soldats morts pendant les guerres coloniales, et l’intervention finale sur les réinhumations de leaders historiques en Espagne et au Chili.

Une présentation du colloque en français et espagnol peut être consultée ci-dessous. Le programme et l’affiche sont téléchargeables sur le site de la Casa de Velázquez.

Présentation et résumé/Presentación y resumen

Las recientes olas de desmontaje de estatuas vinculadas con el pasado colonial o con la
trata negrera son un fenómeno que se ha vuelto global y que ilustra —si fuera necesario—
la fuerza simbólica que siguen teniendo las estatuas y monumentos públicos hoy día. En
ellos se condensan relaciones de poder y conflictos de memoria que crean controversia. Si
bien en los monumentos, confluyen rituales de legitimación y consolidación de la comunidad
política, también suscitan fenómenos de contestación o subversión del orden social y del relato
dominante. Y es que, lejos de ser referencias estables, una dimensión que caracteriza a los
monumentos públicos es su impermanencia.
Partiendo del marco espacial de España y de sus conexiones internacionales en la época
contemporánea, este coloquio se propone ofrecer una mirada diacrónica sobre los monumentos
públicos, desde la estatuomanía decimonónica hasta la iconoclasia del siglo xxi. Pretende
abordarlos desde una perspectiva evolutiva, analizando por qué y cómo se construyen, se
renuevan, se resignifican y a veces llegan a desplazarse o destruirse. Además de indagar
en los rituales que acompañan la vida de un monumento (ceremonia de la primera piedra;
inauguración; desfiles, conmemoraciones y aniversarios…), nos interesaremos en particular por
la dimensión transnacional y comparativa de los monumentos y de las cuestiones memoriales
que plantean: interrogando las identidades cruzadas que frecuentemente están en juego en
estos homenajes de piedra; analizando la circulación de modelos estéticos e ideológicos que
sirven para su gestación y construcción; viendo las transferencias de concepciones y prácticas
militantes en los procesos de cuestionamiento que pueden surgir.

Les récentes vagues de démontage de statues liées au passé colonial ou à la traite négrière
sont un phénomène devenu mondial qui illustre, s’il en était besoin, le pouvoir symbolique que
les statues et les monuments publics ont encore aujourd’hui. Ils condensent des rapports de
force et des conflits mémoriels qui créent la polémique. Si les monuments sont à la confluence
de rituels de légitimation et de consolidation de la communauté politique, ils suscitent aussi
des phénomènes de contestation ou de subversion de l’ordre social et du récit dominant. Or,
loin d’être des références stables, une dimension qui caractérise les monuments publics est
leur impermanence.
Partant du cadre spatial de l’Espagne et de ses connexions internationales à l’époque
contemporaine, ce colloque se propose d’offrir une vision diachronique des monuments
publics, de la statuomanie du xixe siècle à l’iconoclastie du xxie siècle. Il s’agit de les aborder dans
une perspective évolutive, en analysant pourquoi et comment ils sont construits, renouvelés,
re-signifiés et parfois même déplacés ou détruits. Outre les rituels qui accompagnent la
vie d’un monument (pose de la première pierre, inauguration, défilés, commémorations et
anniversaires…), nous nous intéresserons particulièrement à la dimension transnationale et
comparative des monuments et aux enjeux mémoriels qu’ils soulèvent : nous interrogerons les
identités croisées qui sont souvent en jeu dans ces hommages mémoriels ; nous analyserons
la circulation des modèles esthétiques et idéologiques qui servent à leur gestation et à leur
construction ; nous nous intéresserons, enfin, aux transferts de conceptions et de pratiques
militantes dans les processus de remise en question qui peuvent émerger.

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